les banquiers veulent le beurre et l'argent du beurre ...

Et puis quoi encore ? 
La crémière peut-être, s'il en existait une...
Où est la morale de l'histoire ? 

"Les dirigeants des banques ont unanimement décidé de renoncer (...) à la part variable de leur rémunération au titre de 2008."

Les dirigeants des banques bien sous tout rapport qui ont géré l'argent qui leur était confié d'une manière tellement indécentes et frivoles, rechignent à se priver des super bonus  qu'ils estiment mériter. 

Michel Pébereau et Baudouin Prot, respectivement, président et directeur général de BNP-Paribas ont annoncé qu'ils renonçaient à leur bonus de 2008. Ils avaient au titre de 2007, touché pour l'un 875 000 et  pour l'autre 2,27 millions d'euros de bonus. Evidemment se priver de ces sommes doit être douloureux mais peu auront à vivre cette difficile expérience et il ne serait question de leur demander d'apprécier cet effort.

Combien de SMIG avec tous les super bonus ?

Il sera plus encore compliqué à comprendre pourquoi les banques qui affichent des bénéfices pour 2008 se voit attribuer une nouvel aide publique de 10,5 milliards d'euros, un premier prêt d'un montant équivalent, leur avait été accordé fin 2008. Toutes les explications aussi logiques et compréhensibles soient-elles ne parviendront pas à atténuer ce qu'il y a de choquant dans les marchandages de ces jours derniers : super bonus contre prêt de l'Etat. Où est le rapport ?

Pourquoi le chef de l'Etat si prompt à proposer de nouvelles lois, n'a-t-il pas dégainer à cette occasion ?

Moral ... Responsabilité, il me semble avoir entendu ces mots-là, il y a quelques jours dans un discours mondialement suivi, mais c'était ailleurs et le locuteur aussi intelligent puisse-t-il être, n'est pas au bout de ces peines pour parvenir à ces fins.

Et pendant ce temps, le mariage entre ANPE et Assedic qui se métamorphosent  en maison de l'emploi, beaucoup plus convivial à l'oreille ne se passent pas très bien partout certains chômeurs n'ont pas reçu leurs indemnités de janvier. Les banquiers vont-ils leur accorder quelque menue monnaie pour patienter ?