Sous la mer comme au ciel : satellites et sous-marins

Publié le par marine

Sous la mer

Le 6 février, deux sous-marins à propulsion nucléaire, 15 000 tonnes chacun, armés chacun de 16 missiles nucléaires balistiques à têtes multiples et transportant à eux deux quelque 250 marins, Le triomphant, français et le HMS Vangard, britannique sont entrés en collision dans l’océan Atlantique. Ce genre d’incident extrêmement rare n’en est pas moins inquiétant. Ils auraient été victimes de leur propre technologie de camouflage, spécialement conçus pour être le plus discret possible, aucun des deux n’aurait détecté l’autre. Autorités militaires françaises et Navy britannique fort ennuyées par cet accident restent discrètes sur les dommages des engins.

 

Comme au ciel

Le 10 février dernier à 10h56 TU, Indium 33, satellite américain dédié aux communications par téléphones portables, parfaitement opérationnel a croisé la trajectoire de Cosmos 2251, un satellite de conception russe, classé comme épave de l’espace. Les deux objets se sont heurtés en un choc particulièrement violent , à une vitesse proche d’une dizaine de kilomètres par seconde, causant la perte du satellite américain au-dessus du nord de la Sibérie à une altitude de 790 kilomètres. Bien qu’extrêmement rares, de telles collisions se sont déjà produites. Trois ou quatre satellites ont été détruits en orbite.

 

Les débris des satellites resteront dans l’espace où ils sont susceptibles de faire de gros dégâts sur les engins spatiaux, navettes et satellites. Ils retombent rarement à terre et sont alors parfois détruits par la chaleur en entrant dans l’atmosphère. L’Américaine Lottie Williams est la seule personne (connue) au monde à avoir été atteinte et blessée par la chute d’un débris spatial, le 22 janvier 1997 alors que, souffrant d’insomnie, elle se promenait dans un jardin public en Oklahoma.

 

De même que pour le télescopage des satellites, la probabilité que deux monstres de technologie se retrouvent au même moment au même endroit du vaste océan était très faible. Néanmoins deux accidents hautement improbables ont eu lieu a quelques jours d’intervalles.


Question de chance ou de mathématiques

« Dieu ne joue pas aux dès » aussi que ceux à qui s’adressent spécialement ce papier aille illico au bistrot jouer au loto 50% des gains pour moi comme de bien entendu. La probabilité de remporter le gros lot est équivalente à celle que deux sous marins à propulsion nucléaire ou deux satellites entrent en collision et pourtant les deux sont arrivés dans un intervalle de temps très restreint. Vous avez toutes vos chances !

Publié dans Noir

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R
peut-être que j'aurais dû jouer vendredi 13...
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