Woerth - Bettencourt : franc succès pour la série de l'été

Publié le par marine

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Le scénario de notre feuilleton économico-politique de l'été est tellement captivant, qu'il passionne même la presse étrangère. Une histoire d'argent, de pouvoir, de malversations, de mensonges, de trahisons, et des rebondissements à n'en plus finir.  "Une fabuleuse richesse, des comptes secrets en Suisse, une île aux Seychelles [...], des conversations secrètes enregistrées, un majordome et le numéro 1 de la cosmétique mondiale... Depuis quelques semainesla France est sous l’emprise d’une extraordinaire histoire, qui a tous les ingrédients d’une série d’Hollywood." ironise l'hebdomadaire The economist

Ils s'énervent dans les hautes sphères tout se déclarant innocents et victimes qui de la gauche qui des médias Et sur son trône, le prince ronge son frein et appelle ses ministres à plus de sang froid... Mais son image d'homme d'Etat capable de conduire les affaires d'un pays et d'engager des réformes profondes se lézarde hors frontières. Le journaliste d'un quotidien anglais prédit que l'amour immodéré pour l'argent affiché par Nicolas Sarkosy qui l'avait en partie porté à posséder le pouvoir, causerait sa perte. 

 Même si toute l'affaire sent mauvais comme du camembert, jusqu'à hier, Woerth n'a été accusé dans la presse d'aucun crime spécifique. Et probablement, le public français ne se serait pas préoccupé de l'affaire si Woerth n'avait pas mis autant de zèle à faire passer des mesures de rigueur et à relever l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans"relève le magazine américain Vanity fair. (Mais enfin, le camembert ça fleure bon le goût du terroir ! )... La plupart des quotidiens et magazines de presse étrangère reprennent les faits en s'interrogeant sur l'impact qu'ils auront dans les hautes sphères... Ah les hautes sphères aux prises avec les basses oeuvres, ce gouvernement n'a plus le sens de la mesure."Quand le vaudeville dégénère en affaire d'Etat" titre le quotidien espagnol El Mundo (libéral) qui a consacré il y a quelques jours deux pages pleines à cette affaire.  ""Sarkogate ?", questionnait en une le Financial Times Deutschland (FTD).

Argent blanc, argent noir, l'argent n'aurait pas d'odeur et de quoi accuse-t-on Nicolas Sarkosy et son gouvernement : d'avoir reçu de l'argent de Liliane Bettencourt en échange de certains arrangements qui permettaient à l'héritière de distraire son capital du fisc mais la célèbre publicité de Loréal est on ne peut plus claire "parce que vous le valez bien". Le président qui pense valoir beaucoup et au-delà, ne ferait que récupérer son dû. Vite la suite.....

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